C’est une nouvelle fois un long trajet couplé à un pincement au cœur qui nous amène au Belize. Nous quittons le Guatemala littéralement conquis par ses trésors naturels et culturels, ses couleurs, sa population…* J'avais pas envie de quitter le Guatemala pour sa proximité à la population discrète et accueillante pour me retrouver avec une masse d'etats-uniens en vacances qui parlent fort en aspirant les restes d'une boisson chimique de leur goblet en plastique. Ok, c'est un peu trop cliché... j'avoue, je l'avais. Spoiler alerte...je l'ai encore. 🤣* Après un coup de cœur comme nous venons de l’avoir, la découverte du Belize à travers l’île de Caye Caulker est plus compliquée.

Une culture anglo-saxonne, une population complètement américaine et une sympathie qui laisse à désirer nous refroidit un petit peu. *Anthony a trouvé les mots... je suis plus caricatural... ça hurle et ça suce sa paille *

Pourtant, l’île regorge de trésors. Les couchers de soleil sur la mer sont à couper le souffle, nous n’en aurons pas manqué un seul.

La plongée m’aura permis de voir pour la première fois des requins et dans une quantité phénoménale.

 Notamment les grand requins de récif (qui ressemblent à s’y méprendre au requin blanc).

C’était très impressionnant. Pour la petite anecdote, elle s’est déroulé autour de l’île de San Pedro! Vous connaissez? Je suis sûr que vous l’avez déjà entendu chantée: « last night I dreamt of San Pedro. Just like I’d never gone I knew the song ». 😀

Le tour en avion nous aura également permis de découvrir les joyeux de ces îles depuis le ciel.

*j'ai failli avoir ma quinzième crise d'angoisse de l'année* Nous avons une vue imparable sur la grande barrière de corail, sur les atolls et sur une épave échouée sur les récifs.

Surtout cette excursion nous aura permis d’admirer le célèbre « Blue Hole ».

C’était tout simplement impressionnant et splendide. Une expérience inoubliable (et un peu stressante avouons le surtout la phase de décollage et d’atterrissage*il sait trouver les mots, je viens de parler de crise*).

Pour finir, ces trois derniers jours permettent d’apporter la touche de calme qu’il nous aura fallu après le rythme effréné *tu devrais faire de la politique, Anthony* que nous avons eu sur les routes guatemalteques et honduriennes.

Il faut dire qu’ils auront parfaitement remplis le job.

Nous avons un logement de rêve qui donne directement sur la mer des Caraïbes. Que rêver de mieux? Peut être une population plus souriante et des Américains moins envahissants. Mais là on commence à être trop capricieux. 😉 *non, non...*


Ce voyage fut tout simplement incroyable et varié. Assez chargé mais tout s’est déroulé à la perfection. Nous tenons à remercier tout particulièrement Arnaud de « Bon Voyage Guatemala » qui aura été d’une aide incroyable pour tout ce qui concerne la logistique et les visites. Nous recommandons 1000 fois ses services à toute personne désireuse d’explorer ce magnifique pays.

Comme un rituel Nous terminons ces vacances en direct Facebook pour « piocher » le continent de notre prochaine destination. Comme un coup du destin, l’Afrique nous appelle encore. Qu à cela ne tienne, nous avons déjà plein d’idées. La terre rouge où tout a commencé regorge de trésors… L’Ethiopie, le Botswana, Madagascar, le Mozambique, la Tanzanie, la Zambie, l’Angola, l’Ouganda … ou un retour en Namibie? We ‘ll see.


PETIT MOT DE SALVA


Vous avez lu jusqu'ici ? Quel courage! Bravo!


Nous avons terminé ce voyage avec la tradition de tirer le prochain continent que nous visiterons hors Europe... et nous avons à nouveau péché l'Afrique. 


Des pays exotiques sont déjà ressortis comme d'anciens rêves. 


Ce n'est pas moi le fana de voyage. Je suis plutôt le suiveur. Vous l'aurez compris si vous avez tout lu. J'angoisse sur tout en voyage et je ne me repose que très peu. Mais une pensée m'a toujours animé dans ces aventures, sans Anthony, je crois que j'aurais des crises d'angoisse en le chat du voisin. En partant hors des sentiers battus, Anthony s'éclate et moi je fais un travail de fond pour me dépasser et vous savez quoi, ça marche! Jamais je ne serai monté à 5000 mètres d'altitude, fais de la plongée à 9 degrés, vu un cratère à moins de 500 mètres, pris un avions au dessus d'un trou d'océan, fait des rencontres émouvantes, me promener dans la nuit en pleine jungle, vu des lions sauvages à moins de 5 mètres, vu des américains sucer des pailles... tout cela fortifie évidemment notre relation, non sans peine parfois parce qu'Anthony ne remet jamais en question Anthony (😉) mais c'est autant pour le pire que pour le meilleur.