Guatemala étape 1

Les "*" sont les commentaires de Salvatore que vous pouvez lire avec sa voix traînante et poussivement (mettez l'adjectif que vous voulez).


36 heures de trajets, 9 fuseaux horaires dans un sens et 2 dans l’autre. Le tout sans vraiment dormir. *bon déjà on s'arrête, on explique: 4h du mat, j'ai des frissons, j'claque des dents et je pends la gueule... j'ai dormi trois heures et je reviens d'une répétition* C’est explosés *le mot n'existe pas encore en langue françaises mais les yeux de drogués en phase de descente sont une image dont vous pouvez vous servir* que nous atterrissons sur le sol Guatémaltèque *après être restés six heures dans le pire aéroport du monde, non pas Charleroi, presque: Los Angeles*


Accueillis par notre chauffeur Josue nous prenons la route d’Antigua Guatemala, l’ancienne capitale du pays. Les vallées s’enchaînent. De multiples volcans s’arrachent d’une ligne d’horizons déjà chaotique. Le décor est posé. *je ne vois que des pentes partout autant que l'enfant de sixièmes sens qui voit des morts*



Les routes pavées nous montrent que nous arrivons à Antigua Guatemala, la vieille capitale. Maisons coloniales colorée jaunes, rouge, lila...*c'est beau!* de style baroque et renaissance nous font faire un bon au temps des conquistadores. 


7h du matin la ville se réveille *ah?🤔* et nous nous peinons à rester éveillés *ah, ah!😮‍💨*. Une longue journée nous attend *oh😒*. Le matin nous marchons *seuls, dans les rues, sans personne*à la découverte de la ville et tentons de trouver des distributeurs de billets enclins à nous donner un peu de monnaie. Une aventure digne d’Indiana Jones *pas d'exagération marseillaise du tout* apportant un stress à Anthony que Salvatore n’atteindra que lorsqu’Anthony lui dira: « Regarde ce point de vue là haut, et si nous y allions? ». *pas d'exagération Marseillaise, en effet* 

L’ascension du Cerro de la Cruz est loin d’être comparable à celle du mont Kenya, mais lorsque nous arrivons à 48h sans dormir ça commence à piquer. *Piquer? Piquer? PIQUER? J'ai mal même aux bras en marchant !*


Du haut de la colline, les volcans de Agua, l’Acatenango et le Fuego semblent être des remparts naturels autour de la cité antique.*c'est beau* On se demande pourquoi la ville a été construite dans un endroit si menaçant.*ah... euh...* Sergio notre guide de l’après midi ne tardera pas à nous expliquer les raisons:

« Cet endroit a toujours été délaissé par les Mayas qui savaient que le feu et la terre frappaient régulièrement. Quand les Espagnols sont venus on a tenté de leur expliquer que ce n’était pas une bonne idée. Mais ils en ont fait qu’à leur tête.»* Oui, donc euh... là je me sens Maya dans l'âme, on irait pas ailleurs, on a vu c'est joli... oh tu as vu, ça fume sur le volcan, on y va?* La ville a déjà été rasée *CIAO* plusieurs fois par des séismes et des explosions. *ben vas y, rassure-les! ON VA CREVER DIRECCC* Elle a même été littéralement abandonnée au 18e siècle (et c’est d’ailleurs pour cela que la ville de Guatemala Ciudad, la capitale actuelle, a été construite).

Peu à peu elle a été de nouveau occupée sans être jamais dénaturée. Sergio est Maya. * DONC... IL SAIT, LUI* Grace à lui nous faisons un bon dans l’Histoire de son pays et dans les traditions actuelles du Guatemala, un pays qui a gardé une grande part de sa culture précolombienne. Son nom vient du mot Maya Quauhtlemallan qui signifie « endroit avec beaucoup d'arbres ». *On va demander comment on dit pluie en maya pour savoir comment on nomme Belgique icé* Les Espagnols ne sachant pas le prononcer l’ont transformé en Guatemala.

Sergio nous fait voyager de ruelles en églises, il nous fait monter sur des toits *mal mes braaaas*, nous présente le magnifique travail de tissage de ces femmes Maya qui portent chacune les couleurs de leur village. Cette semaine, Les hommes et les femmes s’activent pour les processions de la semaine sainte qui vont avoir lieu et nous assistons à ces préparatifs.

Des tapis éphémères, faits de sciure de bois colorée doivent habiller toutes les rues de la cité. *c'est beau* Le spectacle promet d’être grandiose. Et nous terminons notre visite autour du cocktail local le Picositas.

Il s’agit d’une bière traditionnelle en boîte métallique (Gallo) sur laquelle on met une crevette du citron vert des oignons et de la poudre piquante guatémaltèque *c'est pas beaux et plusieurs belges en sont morts*.

Franchement ça arrache. Franchement c’est bizarre.*bref, c'est degueux, dangereux pour les yeux* Mais bon, au bout de deux jours sans dormir, tout passe. * ca reveille quoi, on va chanter de l'anus et devenir aveugles*

Les couleurs dorées *du moins on les voit toujours* commencent à tomber sur Antigua synonyme pour nous de repos bien mérité.

*alors autant tu exagères de superlatifs, autant là, tu peux le dire... c'est pas mérité dans notre cas, c'est MEDICAL! Je commençais à voir les morts comme le petit dans Sixième sens* Le lit nous attend... *Non, encore, c'est nous qui ne l'attendions plus*Que le voyage commence.*oui, enfin, le sommeil quand même avant, non?*