Debout à 6h du matin *sound faniliar*. Antigua est déserte les couleurs douces du matin qui frissonne habillent la ville *non, on se les caille, point et on a des survets pour survivre*. Quelques téméraires *et nous* habitants sont tout de même de sortie pour créer leur tapis de sciure ou de sel pour la procession de la journée.

Nous en profitons pour réaliser nos plus beaux clichés de la ville avant de retourner à l'hôtel faire connaissance avec Alex, notre chauffeur qui nous guidera à travers les Hautes Terres Mayas. *nous créerons une véritable amitié avec ce type*


Salvatore s’assied à l’avant et vamos! Avec Alex il en profite pour pratiquer son espagnol et Anthony, assis derrière, tente timidement de participer également en s’essayant à la langue de Cerventès… Enfin jusqu’à ce qu’Alex nous demande ce que nous écoutons en Europe comme musique, car il aime découvrir de nouvelles chansons. La voiture se transforme en jukebox gay passant de Mylène Farmer à Céline Dion en passant par Zazie ou France Gall *BAM! Et voici comment nous évangélisons le monde après les conquisatdors!*. Nous slalomons à travers les volcans et Alex bat le rythme sur « Sans Contrefaçon ». Bref vous voyez le tableau qui est presque aussi coloré que le marché de Chichicastenango où nous arrivons. 

Chichicastenango est une ville des montagnes. La population baigne dans la tradition Maya. On y découvre encore des rites traditionnels qui ont été incorporés au catholicisme.

Des cérémonies devant les églises. Des processions dans les églises qui n’ont pas grand chose de catholique * mais pas ce que vous pensez non plus! Bande de cochons! On est plus proches d'un trucs de Hippies sous Ayahuesca que d'un gang bang improvisé dans les caves de Paris*. C’est étrange et fascinant *comme les caves de Paris*. Nous traversons les ruelles du gigantesque marché qui déborde de couleurs puissantes. Puissant c’est d’ailleurs le sentiment de Salvatore qui, pour la première fois de sa vie, dépasse d’une tête tout le monde *😏* Anthony aurait trouvé bien qu’il puisse pousser l’expérience jusqu’à tester des places d’avion à la dimension Maya. Salva aurait vite trouvé les limites de cette situation *le monde est fait pour les minipouce, deal with it bitch!*. 

Nous reprenons la route pour arriver au lac Atitlan.

Comment décrire le sentiment que nous éprouvons au moment d’écrire ces lignes? *gay traduction*Le lieu est simplement à couper le souffle. Imaginez un lac d’un bleu profond entouré de trois volcans au cône parfait: San Pedro, Tolimán et Atitlan, toujours actif *Atitlan, is a top*. Ce lac s’est formé dans une caldeira, un cratère qui s’est effondré suite à une gigantesque éruption il y a 75.000 ans *bottom*. 

La force du soleil est légèrement adoucie par le Xocómil qui souffle depuis le sud et qui crée de belles vagues *j'adore le nom de ce vent*. L’occasion pour Anthony et Salvatore de faire un plongeon dans le lac *et de perdre une couille pour ceux qui ont suivi*.

Après une nuit reposante nous ouvrons les yeux aux aurores et admirons le cadre absolument somptueux devant nous * je n'ai rien à ajouter, je la ferme et je médite devant tant de beauté*.

Nous voyons le bleu profond du lac et les volcans qui y trônent au dessus. Le tout sans sortir du lit *I'm on top of the world*. 


Rebeca vient cuisiner le petit déjeuner dans notre villa pendant que nous prenons le café sur notre terrasse surplombant le lac *je me sens comme dans Dona Beija! Celui qui lit ces lignes peut mettra le générique de la série en commentaire*.

Domingo notre guide du jour vient nous chercher en lancha puis nous partons à la découverte du lac et de ses mystères.

Nous rejoignons le village de San Juan de la Laguna. Un village extrêmement coloré qui a été complètement réinventé pendant la pendemie par des artistes *art power!*.

Nous y visitons une coopérative de femmes tisserands ainsi qu’une fabrique de café traditionnel *nous avons adoré.  C'était génial,  instructif, beau, et coloré*.

L’après midi nous allons à Santiago où baigne en profondeur les traditions Maya. Les femmes portent des jupes à rayures violettes et des huipiles brodés d’oiseaux et de fleurs colorés.

Domingo nous comte ces traditions tellement avec plaisir que nous buvons ses paroles. Il nous fait découvrir le Pùlic, le plat traditionnel de Santiago, puis nous allons rencontrer Maximón.

Maximón est un personnage religieux au statut ambiguë, entre Dieu et Saint. Il change de maison après la semaine Sainte et chaque année une nouvelle famille accueille son culte et aménage sa maison en fonction. Nous avons la chance de pénétrer la maison de Maximón et assistons à un dialogue entre le guide spirituel et le Dieu façon business man en cravate complètement shooté au cigare fumant. La situation est assez atypique pourrait clairement prêter à sourire si nous ne sentions pas la ferveur qui l’habite. *moi, je me suis fort identifié à ce Dieu. Au final,  on lui allume sa clope, on lui file de l'alcool pour qu'il écoute tes problèmes! Appelez-moi Moximolle à partir d'...Aujourd’hui*. Si la religion catholique est largement pratiquée, nous comprenons qu’il s’agit davantage d’un syncrétisme religieux entre la tradition Maya et la religion des conquistadores. Nous sommes en plein carême, à l’aube de la semaine Sainte. Durant celle ci Maximón et Jésus se rassemblent pour ne devenir qu’un lors d’une procession,  avant de se séparer de nouveau: Jesus retourne dans l’église et Maximón dans sa nouvelle maison. 

Toutefois, en ce jour ensoleillé, le parvis de l’église est encore vide de toute procession et seul le volcan Atitlan en toile de fond semble triompher de tout. Nous rentrons vers les berges de notre hôtel, où nous quittons Domingo.

Le temps de faire 3 pompes et 4 squats * je les ai faites, ne croyez pas que non, et j'ai compté! C'était pas 4 mais 100! Oh! Et évidement,  qui a l'air musclé ? Qui a l'air d'un gars qui a arrêté le Crossfit à l'âge de 12 ans? Je vous laisse deviner!* face à Atitlan *TOP*et San Pedro, dans ce cadre à couper le souffle  et de plonger une dernière fois dans le bleu profond *BOTTOM* du lac, nous rejoignons Panajachel pour manger sur le pouce quelques préparations traditionnelles de dames Maya venues avec leur tupperware remplis de nourriture. *by the way, super rencontre.  La meuf ça fait 43 ans qu'elle fait la rue avec sa fille pour vendre des pâtisseries*

nous quittons Atitlan émerveillés tant par le lieu que par les gens.*perso, je me faisais une image du Guatemala à partir de ce lac et... tout est juste: c'est un décor trop beau!* Le cœur rempli de sourires et la tête plein de souvenirs.

Nous quittons Atitlan en lui disant adios depuis ses hauteurs. Le village de Sololá nous accueille pour un dernier café.

Le cimetière extrêmement coloré est finalement à l’image de ce peuple où rien n’est terne ou triste.

Nous partons en direction d’Antigua en faisant une halte à Iximche, premier site Maya de notre voyage.  

Cette longue route nous permet de sympathisé encore plus avec Alex notre chauffeur * on se  quitte sous les sons de Diam's et en bande organisée et nous pouvons le compter comme un nouvel ami d'échange *.

Le soleil se couche sur Antigua, derrière l’Acatenango, ce volcan qui sera notre défi du lendemain. Le Fuego émet de sombres colonnes de gaz. Nous espérons que ce majestueux volcan nous offrira un splendide spectacle demain. En attendant, nous allons nous reposer pour être en forme.