Étape 2: Émilie Romagne parte uno - Parme modene maranello 


C’est de bonne heure que nous quittons la relative douceur de la Ligurie pour mettre le cap sur l’Emilie Romagne. Premier arrêt: Parme et sa gastronomie. Alors on pourrait vous parler des ruelles mignonnes de la cité ou de sa cathédrale gardée par des lions qui semblent tout droit sortis de l’imaginaire de mon filleul de bientôt 6 ans. Non. Foncez bouffer la charcuterie et le fromage avec un vin blanc pétillant ! 🤤 

Même par 40°C on apprécie. Le temps de s’échanger quelques coups de fils avec Garibaldi, Hercule ou le Parmigiano (et oui les statues vous parlent à Parme) et nous voilà en route pour Modène. La capitale du balsamique nous accueille avec ses façades aux multiples couleurs et ses ruelles pavées parfaitement propres. Nous assistons à un mariage dans la cathédrale et admirons la Bonnissima, le symbole de la ville, une poutatche (une commère en français) qui écoute toutes vos conversations du haut de son perchoir. On a un petit faible pour elle avouons-le. Une halte « Hugo », apéro et frizzante s’impose encore par cette chaleur et nous décidons de prendre la route pour une ferme où nous continuons à gaver nos gosiers et estomacs, heureusement, le lendemain est occupé avec une « petite » randonnée. Enfin à ce moment là de notre séjour c’est ce que l’on croyait. La matinée qui suit et donc consacrée à la légende Ferrari. Un petit tour dans le simulateur de Formule 1 pour Anthony qui s’occupera d’ailleurs davantage à tondre la pelouse qu’à battre des meilleurs tours en course et la team visite ensuite le musée consacré aux bolides rouges. Quand Anthony et Inès s’extasie devant les courbes sexy et sportives des oeuvre du cavallino rampante, Salvatore se projette davantage dans un musée d’art contemporain en s’interrogeant devant un moteur V12 à 60° capable de faire bondir la voiture de 0 à 100 km/h en moins de 3 secondes. L’après midi nous décidons d’éliminer les excès de la veille dans une petite randonnée de 7 km dans les Alti Apenesr qui nous prendra 4 heures 15 😅. Alors qu’Inès espérait presque une balade digestive après les Cinque Terre, il est difficile de décrire sa tête quand elle tomba face au mur que nous devions gravir pour atteindre le sommet à 2000 mètres (700 mètres de dénivelé positif). S’en est suivi une succession de lac, crêtes, panorama à couper le souffle entre la Toscane et l’Emilie Romagne et … de chaînes à traverser pour éviter de tomber dans des précipices de plusieurs centaines de mètres… bref nous terminons la randonnée sur les rotules et simplement contents d’être en vie. Pour fêter cela rien de tel que des bonnes Carbonara. Le plaisir de savourer les choses simples de la vie.