🇮🇹Emilia Romagna parte due🇮🇹
L’Emilie Romagne nous aura donc conquis. Nous voilà sur les routes de la prochaine ville. Si nous devions la résumer en un mot:
Inès: arcades
Salva: escalier
Antho: mortadelle
Alors vous avez deviné quelle est la prochaine ville?
Un indice: « pasta al ragú »
Et oui il s’agit de BOLOGNA.
Évidemment, avant de goûter les fameuses pâtes de la ville nous décidons de visiter la cité. Avouons le, il n’y a pas de bâtiments historiques incroyables. En revanche les ruelles aux trottoirs sous arcades feront largement notre bonheur et surtout celui d’Ines tellement la chaleur est écrasante. Nous décidons de gravir une des tours de la ville, la plus haute (presque 100 mètres) pour avoir un splendide point de vue sur la cité. Gravir cette tour est tout un programme. Après avoir monté les Appenins hier, nous voilà partis dans cette ascension d’un complexe d’escaliers interminable. Celle ci achève définitivement nos mollets. Une pause déjeuner s’impose. C’est la découverte de l’incroyable mortadelle, des raviolis succulents à la citrouille et de pâtes à la copa. Il est définitivement dans l’assiette le plus beau monument de Bologne. Ines et Anthony s’extasient devant la rue qu’ils appellent la « rue du bonheur »: le parmesan est sur tous les étales. Les jambons pendent dans les boutiques. Les odeurs ouvrant toujours plus notre appétit nous hypnotisent. Nous avons déjà largement exagéré en matière culinaire et décidons de quitter la ville pour Imola, passage obligatoire pour le pèlerinage « Formule 1 » d’Anthony. Une petite halte devant le mémorial d’Ayrton Senna. Nous sommes impressionnés par les multiples témoignages d’affection presque 30 ans après sa mort. Puis nous terminons l’Emilie Romagne par un autre joyau.
Inès: mosaïques
Salva: mosaĂŻques
Anthony: mosaĂŻques
Bon il y a peu de suspense du coup…
Ravenne. L’hôtel aura été aussi impérial que la ville, buffet extraordinaire, cadre magnifique avec escalier en marbre, plafond haut et grands lustres, sans oublier la salle avec piano et l’église dans laquelle, vous imaginez bien, nous avons passé toute la soirée à prier. Pour une fois que nous pouvions éviter de boire des spritz, de manger du jambon et des pizzas, nous ne nous sommes pas privés. L’instant culturel nous aura amené à décoder les mosaïques paléo chrétiennes et byzantines des basiliques et des mausolées de Ravenne. Des scènes de l’ancien et du nouveau testament aux figures impériales de Justinien. Du catholicisme au byzantin et à l’orthodoxie, ça aura été un petit cours d’histoire avec une belle mise en situation réelle. Vous l’imaginez donc bien, Ravenne nous aura conquis, tant pour son cadre, que pour ses joyaux ou ses restos et son hôtel avec église. On valide + +.
Le lendemain nous quittons l’Emilie Romagne pour San Marin, la plus ancienne république actuelle. Elle daterait de l’an 304 et sa constitution n’a pas changé depuis 1600. Autant vous dire qu’en matière de conservatisme, San Marin ne jalouse que peu de pays. Voilà le topo: une (très belle) cité fortifiée jonchée sur un éperon rocheux surplombe les contrées autour. Vue splendide sur la mer et les plaines littorales d’un côté et sur la naissance des Apennins de l’autre. Ça c’est pour le cadre. Lorsque l’on regarde plus attentivement on peut voir de grandes vierges Marie dans les jardins et tout un tas de boutiques vendant tout un tas de produits improbables dignes d’être « top vente » sur Wish… C’est mignon. Ça nous fait rire et nous donne quelques idées de moqueries. San Marin? Ça vaut le coup de rester une heure car le cadre est sympa. Au moins on pourra grater un autre pays sur la carte. Mais pas le temps de terminer notre café que nous prenons la route pour Arrezo et la somptueuse Toscane.