La route pour le Honduras est longue. *ben, tu mets pas une intro genre:"remis de nos Émotion encore bien présentes dans nos putains de mollet mais aussi dans nos coeurs, nous partîmes sur les routes vers les collines du Honduras.*Les camions sont nombreux et tout le monde double dans tous les sens. Avoir un aperçu sur le fait qu’une voiture arrive dans l’autre sens est clairement une option. On est bien content d’avoir un chauffeur! *Bah, on n'est plus à frôler la mort une fois de plus, hein!*


La frontière se passe avec un large sourire *précise,  des douaniers*  et nous mettons les pieds ensuite dans un nouveau pays. Les paysages sont très accidentés et verdoyants. Le soleil se couche sur cette forêt et nous pouvons voir passer quelques perroquets dans le ciel.

Le soir nous visitons un peu le village de Copán Ruinas.*dis comme ça ça donne envie! Tu nous as habitué à un récit haletant. Genre:"Nous partîmes dans les ruelles colorées et enchanteresses d'un pays aux milles couleurs". Ok, c'est pas un volcan mais.*

Le lendemain nous prenons la route du site Maya de Copán. 


Pour visiter ce site important de la civilisation Maya nous sommes accompagnés de Giovanni un puits de sciences, guide officiel de l’ambassadeur de France s’il vous plaît! Nous slalomerons entre les constructions gigantesques dans lesquelles s’entremêlent des arbres centenaires aux racines qui courent sur le sol et peuvent faire plusieurs dizaines de mètres. *Ah! Voilà de l'emphase! Pour un tas de pierre couvert de mousse... mais c'est vrai qu'avec Giovanni, les murs écroulés prennent vie dans mon imaginaire et deviennent souverainement....😲... des murs écroulés avec plein de gens qui vivaient autour* Giovanni a beau être un passionné des Maya il aime aussi la nature et notamment les oiseaux. Pour lui, il faut restaurer les temples sans couper les arbres. Ou tout du moins le moins possible. *ce Giovanni est une personne vraiment chouette humainement avec plein de chouette valeur et une connaissance en abîme * Quand on sait que c’est la déforestation excessive qui a conduit à la perte de Copán, la situation actuelle est un pieds de nez à l’outrecuidance des hommes *Outrecuidance, bitch😎, je t'aide à être accessible pour nos lecteurs*

Nous sommes accueillis par des tas de Aras Rouges qui hurlent dans tout le site. Visiblement, selon Giovanni, nous avons beaucoup de chance car ils sont rares le matin.

Nous apprendrons dans l’après midi qu’ils font partie d’un intense programme de réinsertion sur le site historique. Nous nous dirigeons  vers l’acropole de Copán, lieu où se déroulaient les cérémonies. *y a des têtes de morts partout, on savait rire à l'époque* Nous passons de temples, en stades.

Le site est vraiment gigantesque et offre un éventail seulement de ce que pouvait être cette grande cité à notre haut Moyen-âge, puisqu’une partie a été emportée par la rivière.

On parle actuellement d’une population du monde Maya pouvant aller jusque 15 millions d’habitants durant la seconde moitié  du 1er millénaire. *ouais, moi aussi j'étais sur le cul*  25.000 habitants à Copán, Tikal entre 100.000 et 200.000 habitants. À la même époque Paris comptait à peine quelques milliers d’habitants et la France 5millions.

C’est dire toute la puissance de la civilisation Maya. Une civilisation loin d’être unie toutefois puisque chaque cité était indépendante et pouvait se faire la guerre (à la manière des cités grecques de l’Antiquite). Cette civilisation qui est née de la domestication du maïs a connu un peu tous les régimes politiques.

Nous parcourons le site et Giovanni nous présente les tombeaux pillés par le peuple suite à l’augmentation des taxes exigées par les nobles. « En France vous avez coupé des têtes, nous ici on le faisait déjà Â». Ambiance! 


Il est très intéressant de parcourir un site archéologique en pleine restauration. On peut aisément voir les parties restaurées et celles qui sont en attente de l’être. Il faut dire que le site étant inscrit au patrimoine mondial, les exigences sont très claires: on peut  récupérer le niveau en trouvant une pierre d’angle qui fait la stabilité sur le côté et en s’y calquant on peut aligner les pierres qui sont sur le site mais attention il est interdit de déplacer les pierres.

Alors que les aras rouges continuent à briser le silence de la cité endormie, *briser le silence de la citée endormie... non mais... en train de percer le tympan des touristes en sueur, serait plus realiste* la chaleur de l’après midi commence à s’imposer. On fait un détour par Copán Ruinas. Nous hésitons longtemps à aller à la réserve aux oiseaux et ara rouge située à quelques km car beaucoup d’oiseaux sont en cage et c’est contre notre principe. Nous nous renseignons sur le site et sommes rapidement rassurés.

Il s’agit d’oiseaux qui ont été récupérés suite à de la maltraitante ou du trafic. Ils évoluent dans de vastes volières et quand c’est possible, sont relâchés en milieu naturel.

Qu’est ce que les oiseaux peuvent être colorés et beaux! Certains aras sauvages viennent sur les volières « communiquer Â» avec ceux encore à l’intérieur.

L’organisation sert également de couveuse. *j'adore le principe même si les voir en cage me fend le coeur* On apprend progressivement aux oisillons la vie sauvages avant de les relâcher sur le site historique. La fin de la visite se fait au plus près des perroquets puisque malheureusement ceux ci ne peuvent plus voler.

Le personnel les sort tous les jours pour qu’ils profitent de l’extérieur avant de les rentrer dans leur volière pour les protéger des prédateurs. C’est un festival de couleurs et de bienveillance. Après les merveilles  géologiques d’hier, nous avons visité les merveilles de l’humanité (tant historique que culturelles) et les merveilles de la faune aviaire dans cette forêt luxuriante. Nous avons beaucoup de chance. *c'est beau quand les yeux se réjouissent de tant de découvertes.  C'est vrai on a une chance terrible! On le sait,  on la savoure*


Le soir nous prenons un verre sur les hauteurs de Copán pour fêter l’anniversaire de Claudio, notre chauffeur.*il est trop gentil ce Claudio.  Il nous a ramassé ratatinés après le Fuego, on parlait quasi plus*


Nous avons été charmés par la gentillesse et le sourire des Honduriens *et des Guatémaltèques*.*On méjuge tout le temps ces pays lointains qui nous rappellent l'instabilité politique. Alors loin de moi l'idée de croire et de faire croire que Chantal Goya est au bout du système politique, mais on a tendance à oublier que d'où qu'on soit,  les gens ont souvent le coeur sur la main.  Même les Français... je sais pas j'ai pas encore testé,  mais il parait. Honduras était sur notre liste des pays à visiter et nous l'avions délaissé par peur du pays... visiblement,  il suffit de demander aux populations locales de vous emmener dans des lieux surs et 9 fois sur dix vous serez super bien accueilli. Bon, vous allez me dire "Et pour la fois sur dix?" Oh... c'est juste un rein en moins et votre passez crème. Non sérieusement,  les zones d'insecurites sont les mêmes partout.  Soyez prudents, logiques et Apprenez deux mots sympathiques de l'ethnie que vous visitez. Apprenez aussi le Krav Maga, il parait que c'est bien dans le 9-3 et le quartier de la Castelane à Marseille et peut être ailleurs comme partout dans le monde* Le Honduras et ses couleurs, dans les plumes comme dans les cÅ“urs… Gracias Honduras ¡ Hasta luego ! *c'est certains, ... enfin, excepté une région qui s'appelle Mosqueteria dont le nom rappelle un gang qui m'attaque tous les soirs pour me racketter mon sang...trop dangereux!*