Toscane parte uno


En route pour la toscane. Programme: traverser les Appenins et laisser un peu du repas de salvatore sur le bord de la route. Faut dire que les lacets l’ont beaucoup aidé et son estomac n’a pas vraiment résisté. Arrivés à Arezzo nous trouvons un hôtel très bon marché. Le hall ne paye pas de mine mais l’homme de la réception est sympathique. Le réceptionniste nous prévient que nous pouvons rentrer quand nous voulons, mais à partir de 21h il n’y aura plus personne à l’a réceptions. Nous déposons nos affaires et Anthony et Inès vont boire un verre sur la Piazza Grande une étrange place au denivelé impressionnant. Le temps de faire une introspection familiale pour chacun d’entre nous. Nos grands parents, nos racines. Au milieu de cette place médiévale nous vivons un moment intemporel rejoints bientôt par l’artiste. Nous tentons de trouver un restaurant. Nous trouvons un restaurant vide ou les serveurs sont sympathiques. Nous avons de la peine car les autres restaurants sont pleins. Nous décidons de nous installer. Morale de l’histoire: quand un restaurant est vide c’est qu’il y a une raison, mais cela ne gâche pas notre soirée. Petit tour par le glacier et retour à l’hôtel car nous sommes fatigués. Nous traversons le Hall un peu délabré et rentrons dans l’ascenseur un peu vétuste. Anthony souligne qu’il y a écrit « 2 personnes recommandé » sur la porte mais salvatore montre qu’à l’intérieur il y a écrit « 4 personnes maximum ». Nous sommes un peu fatigués et nous nous résolvons à prendre l’ascenseur quand soudain… tout se coupe. Inès ne semble pas comprendre tout de suite, mais cela est pourtant clair. Nous sommes bloqués. Nous appuyons sur le bouton sonnette et entendons la sonnette retentir dans l’immeuble, mais aucun appel n’est émis et surtout nous savons très bien qu’il n’y a plus de réceptionniste. Tout est écrit en italien. Heureusement nous savons lire l’italien. Nous composons le numéro d’urgence et avons la chance de comprendre et parler l’italien. Un technicien va être appelé… nous prenons cette aventure à la rigolade et savourons l’anecdote. Même Inès qui se détend après s’être rassurée que nous ne pouvions pas tomber. Nous décidons de regarder sur le téléphone un épisode de RuPaul Drag Race en attendant. Mais la température monte. Elle monte énormément. L’ascenseur a une superficie de moins de 2 mètres carrés et il fait largement plus de 50 degré. La buée sur le miroir incite salva à faire un parodie de Titanic. Nous recevons un appel… de Parme (donc à plus de 2h30 de route). La panique commence un peu à monter. Heureusement nous entendons tambouriner à la porte de l’hôtel… sauf que nous savons bien qu’il n’y a pas de réceptionniste… nous décidons de rappeler le numéro d’urgence et salvatore leur explique que nous sommes seuls et enfermés. Personne ne peut ouvrir. Au moment où notre correspondante nous annonce appeler les pompier, nous entendons la porte de l’hôtel s’ouvrir et les techniciens monter l’escalier. Nous sommes rapidement évacués et avons un gros frisson en sortant de l’ascenseur. Seulement 45 degrés dehors nous avons un peu froid (véridique) mais savourons la bouffée d’air « frais ». Au final ces 45 minutes d’attente sont un sacré souvenir drôle! Le lendemain nous terminons notre visite d’Arezzo: la cathédrale et les églises romanes. Une belle petite ville mais

Nous prenons rapidement la route pour Sienne où nous décidons de faire la visite aux heures les plus chaudes. Bad idea. Si la cathédrale et les différents autres sites sont une merveille artistique absolue nous ne savons pas si nous savourons davantage l’art baroque où les représentations évangéliques que les 10 degrés de température de moins. Cela nous permet de prendre le temps d’apprécier ces merveilles architecturales. Un petit retour par l’hôtel s’impose avant de passer une soirée des plus délicieuses: sprtiz a 4€ et pâtes à moins de 10€ absolument divines (les meilleures que nous ayons mangé jusqu ici :astuce bon plan: osteria degli svitati). La fin de la soirée se passera sur la piazza del campo à parler et apprécier le moment. Des instants précieux que nous apprécions.

Lendemain en route pour le Chianti! De villages en villages et de verre de vin en verre de vin nous parcourons les collines de la Toscane sous un soleil de plomb. Les ruelles entrelacées des magnifiques sites ne nous font pas assez d’ombre. Nous nous réfugions sous un tunnel médiéval pour aspirer à un peu de fraîcheur. Nous en profitons pour essayer de trouver un hôtel avec piscine autour. Tout est complet ou trop cher. Nous décidons de reprendre la route et enchaîner avec une dégustation de vin pour nous réveiller… le cadre de cette dégustation nous donnera le coup de fouet idéal (enfin on aimerait avoir plus mais on restera mystérieux là dessus). Le temps de sympathiser avec des québécois et de trouver un logement pour terminer la soirée. Si l’accueil de Paolo et Valéria dans leur magnifique place fut un sans faute, la nuit sans climatisation par 40°C fut extrêmement longue… et là nous nous demandons comment font les gens qui vivent sans Clim en été en Italie. Les discours intérieurs se font violence. « Il faut la clim », « oui mais plus on utilise la

Clim plus la planète brûlera » « sauf que là c’est moi qui crame dans mon lit, J’AI BESOIN DE CETTE CLIM » « non! si tu flambes c’est parce que les gens ont déjà utilisé trop la clim par le passé il faut casser le cercle vicieux» … de toutes façons la fin du monde est pour bientôt donc là tout ce dont j’ai besoin c’est un peu de fraîcheur! Bref, la nuit fut longue…